L’ÉCHANGE EN QUESTION 
extraits du catalogue

.. /.. Guy Matchoro a décidé de transformer sa propre idée d’échange en action, littéralement “pas à pas”, en marchant de Tokyo jusqu’à Hiroshima pour finalement participer à notre événement à Kyoto. Il a acquis son “droit de participation” à notre exposition par son engagement et ses activités créatives sous les cerisiers en fleur dans la cour de l’école ont certainement aidé à assouplir et à rendre moins fixe et moins fermé notre échange. 
Yasuo Miyake Artiste membre de Z&A

.. /.. Guy Matchoro a pour sa part réalisé son œuvre en tant que processus du “voyage” - et non du ”tourisme”. Il a constitué ainsi un “livre d’or” au fil de ses rencontres pendant sa marche de Tokyo jusqu’à Hiroshima, et il l’a déployé en un large demi-cercle dans une grande salle.
Tokiko Kawaka Coordinatrice du projet Z&A

.. / .. Le Français Guy Matchoro, connu pour avoir marché pendant plus d’un mois pour parcourir la distance séparant Tokyo d’Hiroshima, et qui a composé ses œuvres en attachant les uns aux autres les messages que lui ont écrit les personnes qu’il a rencontrées en chemin, a déclaré : “Beaucoup de rencontres m’ont impressionné. L’exposition dans l’ancienne école me plaît, j’espère que beaucoup de personnes la visiteront”.
L’exposition dure jusqu’au 19 mai. L’entrée est gratuite.

LES ÉCHANGES ENTRE ARTISTES FRANÇAIS ET JAPONAIS

N’EST-CE PAS ? automne 1996 N°4


Guy Matchoro a fait à pied le voyage de Tokyo à Hiroshima. C’est grâce aux encouragements prodigués par les personnes rencontrés en chemin qu’il a pu atteindre sa destination finale. À Hiroshima, il a installé une couverture de survie devant le Dôme.

Sur le sol du gymnase, des feuilles de papier attachées les unes aux autres formaient un grand “U” . C’étaient les messages des personnes qu’il avait rencontrées en chemin, et auxquelles il avait offert pour les remercier l’origami d’un escargot en papier ../...


../... Guy est arrivé à Tokyo en février et de là il a fait une marche à pied pendant bel et bien 46 jours jusqu’à Hiroshima. Il est venu à Kyoto seulement après. Comme il ne connaissait rien du Japon et ne savait pas lire les cartes géographiques écrites en japonais, il se laissa guider par la boussole pour trouver son chemin pour Hiroshima. C’est pourquoi il finit par prendre la route de Nakasendo qui traverse les montagnes, au lieu de prendre la route traditionnelle et plus facile de Tokaïdo le long de la mer qui va jusqu’à Hiroshima.